Sortir sans culotte, la nouvelle tendance ?
L’heure de la libération a sonné. Elle a pour nom « free pussies » : les minous libres, « à l’air ». Mais celles qui l’ont adoptée n’ont pas attendu la canicule. Mieux, une proche le fait peut-être déjà, sans que vous le sachiez. Et nombreuses sont les adeptes à y trouver une ribambelle d’avantages. Rencontre avec ces sans-culottes.
Qu’elle soit confortable, pratique ou sexy, chacune de nous a son histoire avec la lingerie et notamment avec… sa culotte ! Par défi, par plaisir ou par envie de goûter à des nouvelles sensations, nous sommes de plus en plus nombreuses à sortir sans culotte ! Une tendance qui n’est donc pas réservé aux autres…
On ne la voit quasiment pas, on la devine parfois, l’imagine souvent… et le simple fait de savoir qu’elle est là suffit parfois à booster notre assurance et notre estime de nous. D’après un sondage en Métropole, 83% des femmes estiment que leurs sous-vêtements sont un véritable facteur de confiance en soi. Parce qu’ils nous font nous sentir bien, belles et sexy, ces dessous qui nous accompagnent au quotidien sont en effet une véritable arme, secrète bien souvent, mais fatale.
Et la culotte en Polynésie dans tout ça ?
À Tahiti la situation est différente, le soleil, la mer, le climat aidant, il est beaucoup plus facile de s’adapter à ce genre d’attitude. Et de mémoire le port systématique de sous vêtements est assez récent dans la société Polynésienne. Ce qui explique peut être cela. L’absence de lingerie semble être tout aussi efficace. Et après les années 80 où le soutien-gorge était en option, notre époque semble plutôt se concentrer vers le bas. Tandis que certaines n’oseraient ne serait-ce qu’imaginer sortir sans culotte, le reste de la gent féminine, lui, s’y est déjà essayé. 42% des femmes ont effectivement avoué l’avoir fait une fois, au moins. Après tout, les stars le font bien, même sur le tapis rouge !
Vos témoignages
Merehau, 25 ans, institutrice
J’avais rendez-vous avec Gaby un collègue de travail. Au programme, un pique-nique romantique aux trois cascades et une balade en amoureux. En me préparant, j’opte pour une jupe longue et un top moulant qui laisse voir juste ce qu’il faut. Dernier coup d’œil au miroir, je m’apprête à partir. Là, sur un coup de tête, je décide d’enlever ma culotte. L’idée m’amuse et j’avoue qu’à la maison je ne porte jamais de petite culotte sous mon paréo. Là, pour cette occasion je sais que c’est invisible et je suis la seule à savoir.
Je n’ai pensé qu’à une chose durant tout le pique-nique, lui dire ou attendre pour lui avouer. Mais Gaby qui a les yeux aussi baladeurs que ses mains baladeuses avait déjà capté la chose. Tous les deux, excités comme pas possible, on a rapidement modifié notre programme pour se mettre à l’abri des regards. Et là, allongée sur mon pehue il a relevé ma jupe et m’a mangé le minou comme si c’était la fin du monde… J’ai du jouir trois fois d’affilés tellement que c’était bon et très excitant. Vraiment risqué, mais jamais je n’avais ressenti autant d’adrénaline et d’excitation à la fois, je n’oublierai jamais ce délire… Depuis, « j’oublie » régulièrement de mettre ma culotte et vous savez maintenant pourquoi…
Maeva, employée d’un supermarché
« Je me sens libre et fraiche »
C’est justement le cas de Maeva, la sans-culotte dans toute sa splendeur. Cela fait plus de quatre ans que cette jeune femme – qui en a vingt-quatre, a dit adieu à sa culotte, fiu de la chaleur et de la transpiration. Un changement radical et une renaissance nous confie-t-elle. Rien de tel pour elle que de se libérer en robe et jupe courte ou longue. L’air passe et la sensation est agréable. Et le geste est spontané car le climat de Tahiti s’y prête à merveille pour se laisser aller dans la douceur de la légèreté.
« J’ai décidé de m’en foutre ! », glisse-t-elle avec une douce insolence. Les pantalons et shorts, par contre, elle évite. Trop de frottements, et de risques que les infections suivent. Maeva fait très gaffe à ces détails. Si bien que depuis le temps qu’elle pratique, elle n’a jamais rencontré d’incidents. A force de tester son corps, elle a appris à le comprendre et à l’apprivoiser. A briser les liens qui le cinglent. Résultat, à l’arrivée, elle a décidé de lui faire du bien. De se faire du bien. « Je pense que cela dépend des métabolismes de chacune, mais moi, je me sens si libre, si fraîche quand je le fais ! », se réjouit-elle.